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maison de l'Ermitage, sise près là Chevrette, de laisser pareillement lesdits scellés eri bonne, et sûre garde, le tout à la conservation des droits d'elle .comparante et'de tous autres- qu'il appartiendra. Signé: ©'Esclavelles d'Epinay » (1).

Deux mois plus tard, le 15 février 1782, M. •d'Epinay mourut en sa maison dela rue des Saus-sayes. Le surlendemain il fut inhumé dans l'église d'Epinay où reposaient déjà son père el sa mère.

Si les documents retrouvés aux Archives nationales ne nous donnent pas le chiffre exact. des sommes recueillies par M^rao d'Epinay ou ses enfants dans ce qui restait de là fortune du dissipateur, ils nous montrent en revanche M"° Rainteau d'Orgemont qu'il avait, à la lettre, gorgée d'or, se portant créancière de sa succession pouf 64,000 livres dont elle fut intégralement payée (2).

(1) Archives nationales, Y, i568i.

(2) L'acte signifié par elle aux héritiers contenait dè plus une réserve pour des réclamations ultérieures. La succession de son côté, exerça sur cette créature quelques revendications et lui fit restituer un clavecin peint en-gris à filets dorés, huit plats d'entremets de cuivre, doublés d'argent à euls noirs, sans armoiries, cinq cents bouteilles ou demi-bouteilles de vin de St-André et de Perpignan et un certain nombre de cuillères à café. Le procès-verbal d'apposition



	55<§-' 71 -®© maison de l'Ermitage, sise près là Chevrette, de laisser pareillement lesdits scellés eri bonne, et sûre garde, le tout à la conservation des droits d'elle .comparante et'de tous autres- qu'il appartiendra. Signé: ©'Esclavelles d'Epinay » (1). Deux mois plus tard, le 15 février 1782, M. •d'Epinay mourut en sa maison dela rue des Saus-sayes. Le surlendemain il fut inhumé dans l'église d'Epinay où reposaient déjà son père el sa mère. Si les documents retrouvés aux Archives nationales ne nous donnent pas le chiffre exact. des sommes recueillies par M^rao d'Epinay ou ses enfants dans ce qui restait de là fortune du dissipateur, ils nous montrent en revanche M"° Rainteau d'Orgemont qu'il avait, à la lettre, gorgée d'or, se portant créancière de sa succession pouf 64,000 livres dont elle fut intégralement payée (2). (1) Archives nationales, Y, i568i. (2) L'acte signifié par elle aux héritiers contenait dè plus une réserve pour des réclamations ultérieures. La succession de son côté, exerça sur cette créature quelques revendications et lui fit restituer un clavecin peint en-gris à filets dorés, huit plats d'entremets de cuivre, doublés d'argent à euls noirs, sans armoiries, cinq cents bouteilles ou demi-bouteilles de vin de St-André et de Perpignan et un certain nombre de cuillères à café. Le procès-verbal d'apposition